Le pedigree de Lassiter pour les compositions et les arrangements de haut niveau et son jeu de trompette virtuose lui ont valu des concerts, notamment en tant qu’arrangeur et chef de section des cuivres de Prince et de New Power Generation, ainsi que des collaborations avec Kirk Franklin, Ariana Grande, Timbaland, Roberta Flack, et bien d’autres encore. Raw in Amsterdam » est une extension de ses accolades, car il met en valeur Lassiter en tant que frontman et auteur-compositeur dans cette toute nouvelle collection de 12 chansons.
L’une des chansons préférées des fans, tirée de « Live in Love “, l’album studio 2021 de Lassiter, ” Repent », permet à Bernarr d’apporter une touche personnelle éblouissante à la James Brown sur les paroles enregistrées à l’origine par Mackenzie, la chanteuse de Los Angeles. Rempli de lignes de cuivres et de chants énergiques, l’ensemble soudé s’affiche avant de se lancer dans des solos dextres de Lassiter et Dulfer. Bernarr vient tout juste de participer à une performance du NPR Tiny Desk et a été désigné comme l’un des « artistes à connaître » de 2019 par Billboard. Sa présence sur scène, bruyante et fière, complète les capacités de composition et d’arrangement de Lassiter, permettant à lui et à la saxophoniste invitée Candy Dulfer de briller tout au long de ce morceau alimenté par le funk.
Lassiter fait appel à une autre collaboratrice de Prince, Candy Dulfer, pour l’hommage intitulé « Purple ». Lassiter a rencontré Prince pour la première fois en 2010, lorsqu’il a auditionné pour devenir son arrangeur de cuivres et chef de section, et qu’il a décroché le contrat pour se produire avec New Power Generation. Comme de nombreux collaborateurs du défunt maître du genre, Lassiter a été inspiré par l’éthique de travail de Prince et son dévouement à l’expérimentation. Avec son groove de noires entraînant et sa ligne de guitare et de basse syncopée, Lassiter dirige un ensemble de 15 musiciens dans cet enregistrement live qui incarne l’esprit de Prince. Les mélodies de cor ponctuées, semblables à des cris, s’échangent avec des harmonies vocales superposées avant qu’un solo de cor affirmé ne se lance dans des séries de solos délibérés exécutés par Jordy Kalfsvel aux claviers, Lassiter à la trompette et couronnés par un solo puissant et prolongé de Dulfer au saxophone alto. Bien que Lassiter et Dulfer n’aient jamais joué avec Prince en même temps (elle faisait partie de son groupe pendant la période 2003-2005 de Musicology), les deux se sont retrouvés lorsque Lassiter s’est installé aux Pays-Bas il y a deux ans et ont collaboré ensemble depuis.
« Bump the Man » figurait à l’origine sur l’album Party Crashers (2018) de Lassiter. Ce morceau est empreint d’un message de « lutte contre le pouvoir » qui met l’accent sur l’espoir et un état d’esprit positif. Elle se caractérise par des cuivres flamboyants, une voix soulful et une autre apparition vocale époustouflante de Durand Bernarr, ainsi qu’une touche latine inattendue qui sort du pré-chœur métamorphique qui fait un clin d’œil à l’ère psychédélique des Beatles. La légende néerlandaise des percussions Martin Verdonk est également présente tout au long du morceau.
Groupe de six musiciens – Composition :
Philip Lassiter – clavier/trompette/voix
Niek De Bruin – batterie
Glenn Gaddum – basse
Richie Reichgelt – guitare
Jordy Kalfsvel – clavier
Josje Rojer – chant
Peut être étendu à un groupe de 23 musiciens.
06 Oct 2024 Teatro Massimo Cagliari Italy